Randonnées

De Bretagne ou d'ailleurs

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De Paimpol à Saint-Brieuc

 

Sur la route des plus hautes falaises de Bretagne. Randonnée de 3 jours pour un itinéraire de 62 km.

Jour 1

Départ de Paimpol. La voiture garée à proximité d’un arrêt de bus. ( tibus ligne 9 )

Nous sommes partis un peu tard et nous marchons à peine un quart d’heure avant de nous arrêter pour manger près de la belle abbaye de Beauport. Sandwich, barre de céréales nous reprenons la route.

La chemin se fait vite sportif. Je regrette presque d’avoir mangé, mon estomac pèse sur tout mon corps. la pluie commence à tomber, ça ne dure pas.

 

La vue sur le parc à huîtres est impressionnante. ce n’est malheureusement pas trop la saison pour ces mollusques comme nous l’apprendrons un peu plus tard.


 

Première belle descente/montée à mi chemin entre la pointe de Plouézec et celle du Minard ce sera loin d’être la seule… Les rochers du bas sont parsemés d’huîtres. Nous avons toujours avec nous un couteau prévu à cet effet, nous prenons cinq minutes afin d’en goûter quelques unes avant la montée des marches. Elles sont très laiteuses et amères. C’est un mois sans R. Nous reviendrons en septembre.

 

Les gens aiment regarder la mer du haut des falaises, surtout lorsqu’il y a un parking à proximité pour se garer. sur les sentiers, c’est beaucoup moins peuplé, pour ne pas dire désert.

Plage de PorZ Pin avec sa colline signé d’un Z qui veut dire sentier escarpé.

 

Nous approchons des falaises de Plouha, il commence à se faire tard, … Il est bientôt 18h, j’avais prévu de nous arrêter au camping de Kerjean. Nous sommes à la plage Bonaparte, il nous reste encore 4 km à parcourir, l’accueil du camping ferme à 19h, je décide de les appeler pour réserver. Pas de pot, répondeur. Nous puisons dans ce qui nous reste d’énergie pour arriver dans les temps.

 

Nous arrivons au lieu-dit de Kerjean à Plouha sans avoir eut le temps de faire une photo du petit port de Gwin Zegal dont les bateaux sont amarrés à des pieux de bois. Il est 18h50, nous avons hâte de monter la tente pour pouvoir enfin nous détendre et nous reposer. Mais le camping reste introuvable. Pas de panneaux et personne dans les rues pour demander notre chemin. Nous sonnons au hasard et la personne nous répond que le camping n’a pas ouvert cette année mais qu’il est sans doute possible d’y planter sa tente, autrement il y en a un autre à deux, trois kilomètres.

A nos visages qui ont du se décomposer, il nous propose de nous emmener. Nous le remercions mais préférons essayer le camping fermé d’à côté.

Effectivement, le camping était désert. L’herbe était coupée, l’eau fonctionnait ainsi que les lumières. C’était pas si mal, un peu étrange tout de même. L’impression de se retrouver dans shining.

Nous allons faire un tour sur le sentier douanier qui est juste à côté. vue sur la pointe de Plouha. Nous nous couchons avant le soleil, épuisés.

 

 

Jour 2

Mis à part un animal (mouton, chien ?) qui s’est mis à hurler à la manière d’un homme qu’on égorge, la nuit a été calme et reposante.

Nous avons repris la route sous un ciel cotonneux, sans souffrir de la chaleur ni de la pluie. Les sentiers sont encombrés par la végétation, nos jambes sont rapidement mouillées. Nous ne croisons personne avant la plage du Palus.

 

 

Nous marchons tranquillement, les dénivelés se font plus rares et moins rudes mais ils sont tout de même présents.

Le ciel finit par se dégager à mesure que nous approchons de Saint-Quay-Portrieux

 

Saint-Quay-Portrieux

 

Les chemins se font plus monotones… du bitume, des badauds, du bruit…

Au niveau d’Étables-sur-Mer, nous nous retrouvons sur la plage. La marée est basse, nous décidons de couper un peu.

 

Nous ne verrons Binic que de loin. Des gens crient, il y a de la musique, sans doute un concert.

Arrivés à la pointe de Bréhin nous continuons d’entendre le ramdam provenant de Binic et constatons que la mer à déjà recouvert le raccourci que nous nous étions accordé.

 

Nous arrivons au camping du Roc de l’Hervieu, heureux de le voir ouvert et de savoir que l’on va pouvoir profiter d’une bonne douche. Il y a malheureusement un problème. Nous avons peu de nourriture et le magasin le plus proche est à 4,5 km. 9 km aller retour… Sans sac, c’est jouable… Je me décide à aller à pied, il me faut une bière.

On doit faire peine aux gens car la propriétaire du camping se propose de nous déposer et de nous reprendre un peu plus tard étant donné qu’elle a une course à faire à Pordic. Nous ne savons comment la remercier.

En voiture je regarde le paysage défiler. ça va vite. c’est confortable. je me sens joyeux.

Propres mais lessivés par cette journée, nous installons nos duvets dans l’herbe pour un apéro bien mérité. Malgré la fatigue nous débouchons une bouteille de cidre et regardons le coucher de soleil depuis l’allée du camping.

 

Jour 3

8h00. J’ai dormi comme un ours qui hiberne. Il parait qu’il y a eut du raffut la nuit, un groupe d’une trentaine de parisiens qui sont venus faire du kayak de mer. Au contraire de ma compagne, je n’ai rien entendu. Nous partons à 9h00. Certains des kayakistes se lèvent, ils n’ont pas l’air frais.

A mesure que l’on avance, les paysages se font de moins en moins stimulants. Le cidre et les quelques bières envoyées la veille y sont peut-être pour quelque chose. On s’arrête à la plage des rosaires pour s’acheter du jus d’orange. Pas mieux. Seul le bain de pied dans l’eau gelée finira par me dérouiller.

 

 

On passe devant un four à boulet. Il y a beau avoir un panneau explicatif, je ne comprends pas comment cela fonctionne, mais c’est un beau four à boulet.

 

Dernière ligne droite. Nous arrivons à Saint-Brieuc.

 

La fin du parcours est un peu pénible. entre la fatigue accumulé, la circulation dense et l’ennui que provoque la marche sur les routes goudronnées, nous sommes content d’arriver à la gare.

Du bus, l’on peut voir, à rebours, une partie de ce que l’on a parcouru. Je me sens vaguement nostalgique.

Il était sans doute possible de faire une fin de parcours plus agréable. Le gr au contraire du chemin que j’avais planifié semblait se diriger vers des espaces verts pour rejoindre le centre ville. Mais je n’avais qu’une carte imprécise et ne me rendant pas compte du détour que cela impliquerait de suivre un autre chemin, je m’en suis tenu au plan initial.

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